l'histoire du judo!!!!

Le Judo

Le Judo est un sport de combat, se présentant sous la forme d'une lutte. La connaissance des techniques est bien sûr essentielle  mais souplesse et vitesse font la différence.

Pratiquer le Judo, c'est étudier la voie de la souplesse, de la non résistance.

"Ju" évoque cette idée de souplesse, tandis que l'idéogramme "Do" désigne la voie, le chemin à parcourir pour parvenir à un but. Cette notion ne s'applique pas uniquement au corps du pratiquant, et va, progressivement toucher jusqu'à l'esprit même de ce dernier. Mais laissez nous vous aider à découvrir ce sport, et écoutez l'histoire du Judo.

Né en 1869 le jeune Jigoro Kano est plutôt chétif, de petite taille et fragile de santé il ne peut s'opposer physiquement aux garçons de son âge dont il est souvent la victime. Il s'intéresse alors au Ju-Jitsu. La légende raconte qu'un sage regardant une branche de saule ployer sous la neige, et se débarrasser ainsi de la charge qui le menaçait, eut l'idée d'imiter cette attitude et de l'appliquer au combat. Cette forme de lutte, basée sur l'utilisation de la souplesse (ju jitsu ou ju jutsu signifiant technique souple) convient parfaitement au jeune Kano qui décide d'acquérir les rudiments de cet art martial."

A 23 ans (1892) il devient expert en la matière et ouvre sa propre école baptisée Kodokan, c'est à dire l'école ou la voie, on pourrait dire la vie, est enseignée.

Organisant toute sa vie autour du Ju-Jitsu, Jigoro Kano devenu professeurà l'école normale supérieure et membre de l'académie impériale, va créer une méthode d'éducation complète. Il invente en 1907 les trois premiers katas et ce nouveau Ju-jitsu, édulcoré de toutes les techniques dangereuses va devenir obligatoire, en 1909, dans toutes les écoles du Japon.

Reconnu officiellement en 1922 le kodokan accueille en 1934 les premiers championnats de Judo.

Quatre années plus tard, en 1938, Maître Jigoro Kano s'éteint, après avoir été l'un des plus brillants intellectuels de son époque et avoir donné  à chacun la possibilité, à partir d'un effort personnel de découvrir l'étendue de ses possibilités, la variété de ses ressources et la vanité des apparences.

Il aimait définir ainsi le Judo :         

• Utilisation optimale des énergies physiques et mentales
• Prospérité mutuelle

Cette définition est aujourd'hui encore la devise du Judo français, qui compte 500.000 adhérents répartis sur 5100 clubs.Car le judo rayonne sur tout le globe et le premier championnat du monde est organisé en 1956 à Tokyo.En 1964 il fait son apparition aux jeux olympiques en tant que sport de démonstration, pour devenir sport olympique en 1972 pour le Judo masculin et 1996 pour le Judo féminin. Aujourd'hui il est l'art martial le plus connu et a été aux jeux olympiques d'Atlanta (1996) le sport le plus regardé par les Français.

De 1895 à 1910 apparaissent les premiers clubs français et en 1935 le principe des ceintures de couleur (du 6éme au 1^er Kyu  : blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron) inexistant au Japon est instauré par maître Kawaishi venu enseigner en France. En effet, l'obtention de la fameuse ceinture noire (1^er Dan) n'est pas une finalité. Elle marque l'acquisition d'une maîtrise suffisante pour comprendre et ressentir pleinement son Judo. L'évolution continue et en perfectionnant ses techniques, le pratiquant passe ses grades appelés "Dan" (2éme, 3éme)

Un combat de Judo est tout à la fois un jeu physique et de stratégie, il débute toujours et finit toujours par le salut réciproque des combattants. L'accès aux tatamis(tapis de judo), symbole du dojo(lieu ou l'on étudie la voie) ne peut se faire que pieds nus, avec une tenue propre et après avoir salué l'aire de combat, témoignage du respect du pratiquant à l'égard de tous ceux et toutes celles qui y pratiquent, y ont pratiqué ou y pratiqueront.

	Lorsque vous regardez un combat, vous constatez que la première partie se joue au niveau de la saisie de la tenue de l'adversaire, (Judogi souvent appelé (à tort) kimono par les Européens). La prise du Koumikata (saisie) est en effet prépondérante pour imposer ses techniques à son partenaire.
Une fois sa saisie assurée, le Judoka va tenter de projeter au sol son adversaire, marquant 3 points (Koka) 5 points (Yuko) 7 points (Waza-ari) ou 10 points(Ippon) en fonction de la force et de la vitesse avec lesquelles la technique est appliquée, mais également en fonction de la position de chute du projeté (coté, dos ... fesses et genoux ne donnant aucun point).

La victoire est acquise par Ippon ou 2 Waza-ari. Une fois l'adversaire au sol, et si le judoka attaquant n'a pas obtenu de Ippon, le combat continu. Il s'agit à présent d'immobiliser au sol son adversaire, c'est à dire de lui maintenir les épaules au sol, sans Ítre soit mÍme contrôlé, ce dernier pouvant par exemple conserver son attaquant entre ses jambes et ainsi le contrôler. Une immobilisation de 10 secondes correspond à 3 points(koka), 20 secondes à 5 points (Yuko), 25 secondes à 7 points (waza-ari) et 30 secondes à 10 points (Ippon).

La victoire revient à celui qui obtient le plus de points au bout du temps imparti, 5 minutes pour les hommes, 4 pour les femmes (temps officiel pour des adultes) ou au premier qui obtient un Ippon.

Un refus de combat (bras raides...), une attitude, un mot ou un geste irrespectueux ou l'utilisation de techniques dangereuses (tenir uniquement le cou du partenaire...) seront sanctionnés immédiatement par les arbitres qui donneront un avantage en point à l'adversaire.

Pourfinir, cette sommaire explication, sachez que les clefs de bras (coude exclusivement) et les étranglements sont autorisés (sauf pour les enfants) et que le judoka peut abandonner le combat à tout moment en tapant le tatami (tapis) ou son adversaire  du plat de la main ou du pied. Son adversaire obtient alors une victoire par Ippon.

Voilà en quelques lignes ce qu'est le Judo, nous espérons que ce document vous permettra d'apprécier pleinement notre sport, comme spectateur, et pourquoi pas comme pratiquant. A bientôt .